
ASA-C1-052020-52-7022
The CESE highlights that, since independence, serious efforts have been made to promote tourism through infrastructure development and by putting in place required tourism regulatory and institutional frameworks.
Morocco has made efforts to support the development and competitiveness of its tourism industry.
In this regard, the Council advises for the tourism sector to flourish that certain levers of action must be activated
The CESE highlights that, since independence, serious efforts have been made to promote tourism through infrastructure development and by putting in place required tourism regulatory and institutional frameworks.
Morocco has made efforts to support the development and competitiveness of its tourism industry. This has deservedly earned the country fame as a top tourist destination in Africa. Tourism contributes significantly to national economy: it represents 7% of GDP and accounts for 20% of export earnings. The sector also employs 5% of the labor force, with 550,000 direct jobs (ONMT, 2019).
Nevertheless, and despite the efforts made, tourism in Morocco has not yet reached its full potential. The sector continues to suffer from countless problems, including organizational overlap and perceived public and private sectors’ incompetence in managing tourism. Tourism in Morocco continues to receive inadequate funding and is still constrained by a shortage of qualified manpower and a limited range of leisure and entertainment activities. It is also still characterized by a threefold concentration: the tourist-exporting countries, the host destinations, and the seasonality of tourist arrivals.
The findings were also that the COVID-19 pandemic-induced health crisis has intensified many of these weaknesses. Air transport, travel agencies, accommodation, catering, cultural, entertainment and other tourism-related activities have borne –and still bear– the brunt of the economic impact of the pandemic and associated lockdown measures. The pandemic caused a sharp dop in tourism arrivals by 79%, reduced hotel bed nights by 72% and a 63% loss in tourism revenues (survey time period January to October 2020).
In view of the findings and conclusions, and building on the many initiatives already in place to promote national tourism, the Council advises for the tourism sector to flourish that the following levers of action must be activated:
- Inclusive and effective governance: voting a tourism framework law, while implementing the inclusive strategic planning process for tourism, ensuring a toolkit full of resources and skills to tap into, and allowing for effective monitoring and evaluation along the entire value chain.
- Sustainable and responsible tourism: the Moroccan Charter for Sustainable Tourism needs to be used in its full potential, while taking advantage of various tax revenues to pursue durable, productive, job-creating and value-maximizing investments in the tourism ecosystem in the host community.
- Digitalization: as digital technology is now the primary medium through which consumers can access tourism products and services, it should be the focus of our communication and marketing efforts.
- National tourism: it is essential to promote a range of products tailored to the needs of Moroccan tourists and to boost investment by bringing onto the market new sustainable and more attractive and competitive national tourism products to help relaunch the market.
- Human capital: the aim is to review the vocational training system by developing target specialties and tourism engineering beyond the hospitality industry.
- Territorialization: the advanced regionalization and the national administrative decentralization charter constitute an opportunity to substantiate the process of balanced development of tourism between territories and destinations. There is need here to support the implementation of regional sustainable tourism strategies by assisting regional councils to draw up their regional development plans (for French: PDR), and to adopt an approach to tourism that offers travelers the opportunity to visit a variety of attractions along a themed corridor.
Le CESE souligne dans ce rapport que le diagnostic réalisé dans le cadre de cet avis confirme que, depuis l’indépendance, un effort important a été déployé dans le secteur touristique pour doter le pays en infrastructures et équipements et d’un cadre réglementaire et institutionnel spécifique.
Grâce aux efforts consentis, le Maroc a considérablement amélioré les performances du secteur touristique, pour se classer comme première destination touristique en Afrique. La contribution à l’économie nationale est importante : 7% du PIB, 20% des recettes d’exportations et 550 000 emplois directs, soit 5% de la population active (ONMT, 2019).
Néanmoins, en dépit des actions entreprises, le potentiel du pays dans ce domaine demeure insuffisamment exploité. Le secteur continue de pâtir de plusieurs contraintes d’ordre organisationnel liées notamment au chevauchement des rôles et des compétences des acteurs publics et privés concernés. Le secteur est également confronté au faible accès au financement, au manque de disponibilité de ressources humaines qualifiées et à une offre de loisirs et d’animation limitée. De plus, il est marqué par une triple concentration de l’activité touristique, par pays émetteur, par ville récipiendaire et par période de l’année.
Par ailleurs, Il y a lieu de souligner que la crise sanitaire liée à la pandémie de la covid-19 a exacerbé plusieurs de ces faiblesses. Les activités liées au tourisme (transport aérien, agences de voyage, hébergement, restauration, activités culturelles et de spectacle, etc.) ont été fortement impactées par les effets de la crise et continuent de pâtir de la fermeture des frontières. Il en a résulté un recul du nombre des arrivées de touristes (79%), un repli des nuitées réalisées dans les établissements d’hébergement (72%) et une perte de 63% des recettes touristiques (données du mois d’octobre 2020).
Sur la base de ce constat et en capitalisant sur les initiatives déjà entreprises pour la promotion du tourisme national, il a été constaté que son développement dépend de la mise en marche de plusieurs leviers d’action fondamentaux qui s’articulent autour de :
Une gouvernance intégrée et efficace : en instaurant une loi-cadre du tourisme, accompagnée de la promotion d’une planification stratégique intégrée, impliquant une convergence des moyens et des ressources et un suivi-évaluation pour toute la chaîne de valeur.
Un tourisme durable et responsable : il convient d’opérationnaliser la charte marocaine du tourisme durable et de contribuer à travers le système fiscal à la promotion des investissements durables, productifs, créateurs d’emplois et catalyseurs de la valeur au niveau des territoires hôtes.
La digitalisation : le digital étant aujourd’hui la première source d’accès aux produits touristiques, il faut en faire l’axe majeur de communication et de commercialisation.
Le tourisme national : il est indispensable de promouvoir une offre adaptée aux besoins du touriste marocain et de dynamiser l’investissement avec la mise sur le marché de nouveaux produits durables plus attractifs et concurrentiels pour le tourisme national, à même de relancer le marché.
Le Capital humain : l’objectif est de revoir le dispositif de la formation professionnelle à travers la valorisation des spécialités cibles et de l’ingénierie touristique au-delà de la seule hôtellerie.
La territorialisation : la régionalisation avancée et la charte de la déconcentration administrative constituent une opportunité pour équilibrer le développement du tourisme entre territoires et destinations. Il faut soutenir la mise en œuvre des stratégies régionales du tourisme durable en appuyant les conseils régionaux dans l’élaboration de leurs PDR et de concevoir une offre diversifiée autour de corridors traversant plusieurs territoires avec une thématique touristique commune.