Dans le cadre de la consultation citoyenne lancée par le CESE sur la gestion des risques de catastrophes naturelles via sa plateforme « ouchariko.ma », 850 participants ont partagé leurs perceptions et suggestions. La majorité des répondants (51 %) ont déclaré que leurs régions sont fortement exposées à des risques naturels, avec la sécheresse (58,71 %), les séismes (53,65 %) et les inondations (44,35 %) en tête des préoccupations. Les canicules (43,76 %) et les feux de forêt (31,41%) sont également des dangers notables.
En termes de moyens d’alerte, 59,06 % des participants ont désigné les réseaux sociaux comme principal canal d’information, tandis que les sirènes d’alerte (27,76 %) et les SMS automatiques (20,24 %) sont perçus comme plus efficaces en situation de crise. De plus, la consultation a révélé que 78,35 % des répondants estiment que les autorités locales doivent jouer un rôle clé dans la communication en cas de catastrophe.
Enfin, les répondants ont insisté sur l’importance de mettre en place des stratégies régionales de gestion des risques et de développer la recherche dans la prévention des catastrophes pour mieux protéger les communautés locales.