Le CESE a sollicité, du 14 juillet 2022 au 16 août 2022, la contribution des citoyen(e)s à travers sa plateforme « ouchariko ». Le nombre d’interactions avec le sujet a été de 16937 dont 610 répondants au sondage.
Par rapport au transfert de compétences lors du recrutement, les résultats du questionnaire laissent indiquer que près de 47% n’en ont pas bénéficié, 38% en ont bénéficié de manière insuffisante, enfin seuls 14% des répondants considèrent qu’ils en ont bénéficié. Ainsi, environ 5 répondants sur 6 estiment, que dans le leur cas, le transfert de compétences n’a pas été fait ou a été insuffisant.
En ce qui concerne les moyens mis en œuvre pour le transfert de compétences, ils se présentent comme suit :
Le transfert des compétences permet selon les répondants au sondage de :
Les principaux freins évoqués au transfert de compétences sont :
Plus de la moitié des répondants (53%) déclarent être prêts à rester en poste les premiers 6 mois de leur retraite pour assurer le transfert de compétences.
Pour inciter les employés expérimentés à partager leurs compétences, 66% des répondants estiment qu’il faudrait qu’ils assurent des formations rémunérées et 55% déclarent que cela doit être pris en considération dans l’évolution de leur carrière. Pour 52% des répondants, il faudrait également consacrer du temps à l’opération du transfert (par exemple 1 jour par semaine).
Quatre mesures prioritaires sont à même d’améliorer le transfert de compétences. Il s’agit de :
Instaurer des mesures incitatives pour le transfert des compétences (77%) ;
Mettre en place des observatoires pour recenser les compétences existantes et identifier les savoir-faire et les métiers en pénuries (55%) ;
Mettre en œuvre un programme national de sauvegarde des métiers en péril notamment ceux de l’artisanat (54%) ;
Accélérer le transfert de compétences et de savoir-faire depuis les services centraux vers les régions (43%).