Ce rapport constate, en se fondant sur les différentes auditions menées avec des organismes externes et sur les débats internes entre ses membres, l’absence d’une stratégie culturelle globale qui favorise l’inclusion des jeunes. Cette absence a constitué un obstacle à la valorisation du patrimoine culturel du pays dans sa diversité et sa richesse, au développement d’un projet fédérateur capable de mobiliser le potentiel créatif et artistique des jeunes et d’un projet éducatif articulé autour de la culture consacrant les valeurs de l’effort, de l’initiative et de la citoyenneté.
Le rapport sur l’inclusion des jeunes par la culture, adopté à l’unanimité lors de la douzième session ordinaire du CESE le 23 février 2013, constate, en se fondant sur les différentes auditions menées avec des organismes externes et sur les débats internes entre ses membres, l’absence d’une stratégie culturelle globale qui favorise l’inclusion des jeunes. Cette absence a constitué un obstacle à la valorisation du patrimoine culturel du pays dans sa diversité et sa richesse, au développement d’un projet fédérateur capable de mobiliser le potentiel créatif et artistique des jeunes et d’un projet éducatif articulé autour de la culture consacrant les valeurs de l’effort, de l’initiative et de la citoyenneté. De même, les politiques d’urbanisme n’ont pas accordé au cadre de vie et aux espaces de loisirs et de culture l’importance qu’ils méritaient. De fait, certaines catégories de jeunes se sont retrouvées en proie à des mouvements poussant à la marginalisation ou prônant la violence, voire l’embrigadement extrémiste.
Afin de promouvoir l’inclusion des jeunes par la culture, le CESE a émis des recommandations selon les cinq axes majeurs suivants :