
Monsieur Ahmed Réda Chami souligne la nécessité de politiques de mobilité centrées sur l’individu
Dans son allocution d’ouverture, Monsieur Ahmed Réda Chami, Président du CESE, a souligné les progrès importants en matière de développement d’infrastructures modernes, ainsi qu’au niveau des modes de transports, y compris durables, comme peuvent en témoigner certains chantiers : LGV/TGV Maroc, tramways et BHNS électriques.
Cependant, l’offre disponible en matière de transport en commun demeure insuffisante, inadéquate et peu accessible, par rapport aux besoins de la population (en particulier les femmes, les personnes âgées, les personnes en situation de handicap et les personnes à faible revenu), aussi bien dans les aires urbaines denses que dans les aires rurales dispersées ou enclavées.
Il importe donc de tenir compte des critères économiques, sociaux et environnementaux dans la mise en œuvre des politiques de mobilité pour assurer un accès pour tous les citoyennes et citoyens tout en réduisant l’impact environnemental des déplacements.
Pour sa part, Monsieur Idriss Ilali, rapporteur du thème, a présenté les conclusions de cet avis.
Il a, dans ce sens, indiqué que le CESE entend, dans cette étude, inverser le paradigme en préconisant une approche holistique qui transforme les externalité négatives des transports en externalités positive.
Vers un système intégré de la mobilité durable
Adopté à l’unanimité lors de la 121e session ordinaire du CESE, l’avis du CESE, intitulé « la mobilité durable : Vers des moyens de transport durables et accessibles», examine l’opportunité de développer une mobilité durable au Maroc visant le bien-être de la population, grâce à l’amélioration de l’exercice des libertés, du droit d’accès aux services sociaux de base et à l’emploi, et ce via des transports de qualité, davantage accessibles et plus respectueux de l’environnement.
Dans cet avis, réalisé dans le cadre d’une auto-saisine, le CESE relève, qu’en dépit des efforts entrepris, le transport des personnes et de leurs biens, en milieu urbain et rural, connaît toutefois une demande exponentielle, alors que son modèle d’organisation demeure complexe, ayant atteint ses limites. Celles-ci sont notamment liées à des politiques nationales et territoriales centrées principalement sur l’infrastructure routière et la voiture individuelle, au lieu d’être centrées sur l’individu.
Dans ce sens, le Conseil Economique Social et Environnemental préconise le développement d’un système intégré de la mobilité durable qui vise essentiellement à :