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Auto-saisine

Intégration des exigences des changements climatiques dans les politiques publiques

Ce rapport souligne qu’en matière de lutte contre les effets du changement climatique, le Maroc, bien qu’étant un faible émetteur de Gaz à Effet de Serre (GES), avec 0.2 % du total des émissions mondiales de GES, fait partie des contributeurs les plus engagés dans les stratégies et consensus mondiaux en matière de réduction des impacts des changements climatiques.

Synthèse

Le rapport souligne qu’en matière de lutte contre les effets du changement climatique, le Maroc, bien qu’étant un faible émetteur de Gaz à Effet de Serre (GES), avec 0.2 % du total des émissions mondiales de GES, fait partie des contributeurs les plus engagés dans les stratégies et consensus mondiaux en matière de réduction des impacts des changements climatiques.

Cependant, et malgré les avancées réalisées dans certains secteurs, l’analyse des politiques publiques nationales en la matière a mis en évidence la nécessité d’adopter une démarche structurelle globale pour, d’une part, intégrer le risque climatique au niveau de la conception de ces stratégies et, d’autre part, réviser, d’une manière dynamique, les orientations des politiques sectorielles en fonction de l’évolution des vulnérabilités climatiques des territoires.

Dans ce sens, le Conseil propose plusieurs recommandations notamment :

  • Institutionnaliser le comité interministériel de coordination pour la lutte contre les effets du changement climatique et rendre opérationnel le Conseil supérieur de l’eau et du climat ;
  • Accélérer le processus d’adoption par le Conseil de Gouvernement du projet de la Stratégie Nationale de Développement Durable ;
  • Adopter la réglementation nécessaire pour permettre l’évaluation stratégique environnementale et sociale prévue dans la loi cadre n°99.12 portant CNEDD ;
  • Identifier et budgétiser les mesures d’adaptation et d’atténuation dans le cadre de la programmation triennale prévue par la loi organique relative à la loi de finances;
  • Réorienter les efforts fournis par l’Etat dans sa lutte contre les effets du dérèglement climatique vers l’adaptation;
  • Développer l’économie verte afin de profiter des opportunités en termes de croissance et d’emplois qui y sont associés ;
  • Encourager le secteur bancaire à intégrer, au niveau du financement de l’entreprise, des critères liés aux externalités environnementales, sociales et climatiques.
  • Intégrer le risque climatique dans le projet de loi n°50.13 relatif à l’aménagement du territoire ;
  • Densifier le tissu urbain des villes et réduire la dépendance de la mer des villes à proximité du littoral ;
  • Renforcer le rôle de la société civile en matière de sensibilisation des citoyens et d’accès à l’information environnementale auprès des administrations régionales et centrales ;
  • Déployer tous les efforts nécessaires pour aboutir à la signature d’un protocole d’accord sur le climat qui se voudrait global, juridiquement contraignant et juste ;
  • Militer pour un rééquilibrage du fonds vert pour le climat entre l’adaptation et l’atténuation et pour qu’une partie de ce fonds soit dédiée au financement des initiatives des entreprises et au renforcement de la prédiction climatique des pays du Sud

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