Ce rapport vient compléter le premier réalisé par le CESE sur ce sujet et qui traite du volet réglementaire et normatif de l’égalité entre les femmes et les hommes.
Ce rapport vient compléter le premier réalisé par le CESE sur ce sujet et qui traite du volet réglementaire et normatif de l’égalité entre les femmes et les hommes.
Ce second rapport, qui se focalise sur les discriminations à l’égard des femmes dans la vie économique, révèle que la participation économique des femmes a régressé au cours de ces dernières années ( passant de 28,1% en 2000 à 25,1% en 2013) et qu’elles restent concernées par des activités peu valorisantes sur le marché du travail, ce qui constitue un frein à la prospérité commune et à la croissance.
Parallèlement, le nombre de femmes au foyer a augmenté plus vite que la population féminine en âge d’activité.
Le rapport relève également les discriminations salariales à l’égard des femmes. Elles n’occupent que 12% des postes de direction et ne représentent que 7% des administrateurs des plus grandes entreprises publiques et seulement 11% des administrateurs des sociétés cotées.
Partant de ce diagnostic, le CESE propose une série de recommandations parmi lesquelles la mise en place d’instruments et d’indicateurs conformes aux conventions et normes internationales pour mesurer et comparer les écarts entre les femmes et les hommes dans la vie économique, l’activation de la mise en place de l’Observatoire National de l’Emploi en charge du suivi de la participation des femmes à l’activité économique et des discriminations auxquelles elles font face ainsi que l’introduction systématique du principe d’égalité dans toutes les nouvelles stratégies et politiques publiques.
Le Conseil met l’accent sur l’urgence de décliner au plan légal le principe d’égalité en matière foncière et supprimer toutes les discriminations de fait, en particulier celles touchant les Soulaliyates.
Le Conseil appelle également à promouvoir l’entrepreneuriat féminin, en élargissant l’expérience du produit « Ilayki » de la Caisse Centrale de Garantie aux coopératives féminines et en mettant en place des mécanismes régionaux de financement et de soutien aux entreprises féminines.