Ce rapport constate que les lieux de vie dans les villes et les villages (espaces culturels et sportifs, espaces verts, cybercafés et maisons des jeunes) sont essentiels au bien-être de la population, à son épanouissement, au développement du lien social, à la diffusion de l’art et de la culture et à la créativité. Toutefois, ils sont souvent aménagés et organisés sans considération pour leur impact dans la construction du lien social et de l’identité nationale, ni leur rôle essentiel dans l’évolution des mentalités et l’ancrage des valeurs de modernité et d’ouverture dans les esprits. Le mode de gouvernance des lieux de vie au Maroc ne leur permet pas de jouer pleinement leur rôle dans ce sens. Aussi, le CESE recommande d’en faire un élément central de la politique d’aménagement des espaces urbains et ruraux, notamment à travers :
- l’adoption d’un cadre réglementaire plus contraignant et une coordination plus forte entre l’ensemble des intervenants au niveau territorial ;
- la mise en place d’une gestion fonctionnelle souple, reposant sur une approche participative et qui met l’accent sur le lien social, la promotion culturelle et le développement et l’épanouissement du potentiel des citoyens.